Canicule. Sale temps, sale mot, sale impression. La canule n’est pas loin et la canisette non plus. La mort par épuisement, étouffement, asphyxie, déshydratation rôde du Pakistan à l’Europe. Le Ramadam est de la partie et achève les plus faibles qui ne...
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Vivant pourtant de peu
Vivant pourtant de peu de blé coupé de grands boeufs à genoux d'eau d'air sauvés des égouts vivant pour le moins qu'on puisse dire écrire quelquefois vivant à peine main ouverte pour chacun si petite souvent main de bébé chipotant des pétales tombés d'un...
Lire la suiteLe poète était devenu
Le poète était devenu quelqu'un de bien figure d'insurgé climatisé l'âme en écharpe clown blanc nain autruche de bonne composition poète à stances nu frissonnant de la glotte au clavier poète de cirque en scène révoltée micro en mains papilles vertige...
Lire la suiteLa Bande perce-oreilles
Une étrange nouvelle nous arrive, comme un souffle de répit, un gage de renouveau presque. Sera-t-il momentanté ou devons-nous nous attendre à une nouvelle forme d'épidémie?... Dans un Etat d'Europe, une bande, la Bande perce-oreilles, sème la panique...
Lire la suiteMachines à poèmes
Machine à poèmes mous, machines à poèmes mollasses, machines à poèmes invertébrés, machines à poèmes soufflés, machines à poèmes purée, machines à poèmes crème de lait, machines à poèmes posés sur la cheminée, machines à poèmes light, machines à poèmes...
Lire la suiteJe lisais des livres
Je lisais des livres en dépit du reste qui n'avait aucun sens des ancres des bouées des radeaux sur lesquels nous tentions d'échapper à la noyage générale et promise l'océan gagne toujours et nous coulons un jour dans des friselis de poèmes des algues...
Lire la suiteEn bas c'est l'endroit
En bas c'est l'endroit où je vais en bas renoncer c'est l'endroit en bas où sont les hommes épopée d'où je viens et retourne chaque nuit le jour est une somme dix doigts mille ne peuvent compter pièces du jour dettes nocturnes la flèche n'atteint pas...
Lire la suiteTu ne savais plus
Nous sommes ce dont nous nous souvenons. Georges Steiner Tu ne savais plus ni d'ici ni de là ou de quand tu ne savais plus ce que tu disais savoir depuis tellement longtemps le temps ne compte plus la durée la lenteur un savoir à refaire tu ne savais...
Lire la suiteComment
Comment la montagne sans vallée la pierre sans le temps l'homme sans recul l'amour dans le vide du vocabulaire comment la marche sans l'écharde la hâte sans la soif tenir le pas le sentier s'obscurcit vent de face comment finir les choses à peine commencées...
Lire la suiteNe te plains de rien poète
Pour et avec mon ami Eric Piette, Ne te plains de rien poète, petit poète des climats modérés, tes chants sonnent comme strophes sans musique, des plaintes d'enfants sourds. Ne te plains pas poète, tes pieds sont au sec, tes cheveux au vent, ton ventre...
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